Le nombre de défaillances d'entreprises
est plus important que lors des premières années de la crise, selon la dernière
édition du rapport Deloitte/Altares.
Après une amélioration en 2010 et une stabilisation en 2011, l'année 2012
s'était traduite par une accélération des défaillances en fin d'année qui se
confirme pour 2013, selon l'étude annuelle menée conjointement par Deloitte et Altarès sur
les défaillances d'entreprises en France. En progression
annuelle de 3%, il s'est établi à 63 100. Alors qu'il évoluait autour de 59 000
depuis 2010, il s'approche désormais le niveau record enregistré au plus fort
de la crise en 2009, à 63 700. Ces 63 100 défaillances en 2013 représentent un
taux de sinistralité de l'ordre de 2,3% (rapporté aux 2,69 millions
d'entreprises recensées en France) et menacent 270 000 emplois, selon l'étude.
L'accélération de la dégradation s'étend
à tous les secteurs de l'économie.
Autre mauvaise nouvelle, ce sont dorénavant tous les secteurs d'activités
et toutes les tailles d'entreprises qui sont touchées. Si ce mouvement concerne
à 99 % des sociétés de moins de 50 salariés, l'étude dénombre 32 défaillances
de sociétés affichant un chiffre d'affaires supérieur à 50 millions d'euros en
2013, contre 37 en 2012.
Ce niveau demeure plus de deux fois supérieur à celui qui était enregistré
avant la crise de 2009. En outre, l'avenir reste sombre. Toujours d'après cette
étude, 11 400 procédures de sauvegarde, de redressement ou de liquidation
judiciaires ont été ouvertes en janvier et février 2014, soit 3,7 % de plus que
la même période en 2013. Une hausse gonflée par la recrudescence des
sauvegardes, dont le nombre a augmenté de 30,2 % par rapport aux deux premiers
mois de l'année dernière.
"L'accès au crédit reste excellent sur
l'investissement et très bon sur les crédits de trésorerie jusqu'au 3ème
trimestre. Pour 2014, il conviendra avant tout de créer un cadre économique et
fiscal propice à l'investissement en capital et à l'amélioration de la
compétitivité des entreprises françaises", a précisé Vincent Batlle,
Associé Financial Advisory responsable du pôle Transactions chez Deloitte.
Le nombre de défaillances d'entreprises
est plus important que lors des premières années de la crise, selon la dernière
édition du rapport Deloitte/Altares.
Après une amélioration en 2010 et une stabilisation en 2011, l'année 2012
s'était traduite par une accélération des défaillances en fin d'année qui se
confirme pour 2013, selon l'étude annuelle menée conjointement par Deloitte et Altarès sur
les défaillances d'entreprises en France. En progression
annuelle de 3%, il s'est établi à 63 100. Alors qu'il évoluait autour de 59 000
depuis 2010, il s'approche désormais le niveau record enregistré au plus fort
de la crise en 2009, à 63 700. Ces 63 100 défaillances en 2013 représentent un
taux de sinistralité de l'ordre de 2,3% (rapporté aux 2,69 millions
d'entreprises recensées en France) et menacent 270 000 emplois, selon l'étude.
L'accélération de la dégradation s'étend
à tous les secteurs de l'économie.
Autre mauvaise nouvelle, ce sont dorénavant tous les secteurs d'activités
et toutes les tailles d'entreprises qui sont touchées. Si ce mouvement concerne
à 99 % des sociétés de moins de 50 salariés, l'étude dénombre 32 défaillances
de sociétés affichant un chiffre d'affaires supérieur à 50 millions d'euros en
2013, contre 37 en 2012.
Ce niveau demeure plus de deux fois supérieur à celui qui était enregistré
avant la crise de 2009. En outre, l'avenir reste sombre. Toujours d'après cette
étude, 11 400 procédures de sauvegarde, de redressement ou de liquidation
judiciaires ont été ouvertes en janvier et février 2014, soit 3,7 % de plus que
la même période en 2013. Une hausse gonflée par la recrudescence des
sauvegardes, dont le nombre a augmenté de 30,2 % par rapport aux deux premiers
mois de l'année dernière.
"L'accès au crédit reste excellent sur
l'investissement et très bon sur les crédits de trésorerie jusqu'au 3ème
trimestre. Pour 2014, il conviendra avant tout de créer un cadre économique et
fiscal propice à l'investissement en capital et à l'amélioration de la
compétitivité des entreprises françaises", a précisé Vincent Batlle,
Associé Financial Advisory responsable du pôle Transactions chez Deloitte.